Dans une relation, il arrive un moment où les mots ne circulent plus comme avant. Les silences s’installent, les incompréhensions s’accumulent, et parfois, ce ne sont plus les problèmes eux-mêmes qui font souffrir, mais la manière dont on ne parvient plus à les traverser ensemble. C’est souvent à ce moment-là que des couples décident de pousser la porte d’un cabinet de thérapie.

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Contrairement à une idée reçue, consulter un thérapeute de couple ne signifie pas que la relation est en train de s'effondrer. Bien au contraire, c’est souvent un signe de maturité et de lucidité : reconnaître que quelque chose cloche et qu’on ne veut pas s’y résigner. C’est un acte de soin — pour soi, pour l’autre, et pour le lien qui unit les deux.

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Les raisons de venir en thérapie sont multiples : disputes répétées, éloignement émotionnel, infidélité, problèmes de communication, difficultés à gérer une parentalité ou une recomposition familiale, ou encore une crise existentielle traversée par l’un des deux partenaires qui impacte l’autre.

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Mais parfois, il n’y a pas de "gros problème". Juste une usure. Une perte d’élan. Des gestes mécaniques, des échanges devenus fonctionnels. Et cette question silencieuse qui flotte : "Où est passé nous ?"

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La thérapie de couple permet alors de sortir de la répétition, de regarder ensemble ce qui se joue, avec l’aide d’un tiers bienveillant et formé. En séance, je ne suis ni juge, ni arbitre, ni sauveuse. Mon rôle est d’ouvrir un cadre sécurisé où chacun peut s’exprimer librement, sans être coupé, ni interprété de travers.